D’abord sans surprise, il y a la vitesse. Plus la voiture roule vite au moment où un freinage est entamé, plus sa distance de freinage sera longue. Toutefois, ce n’est pas une relation proportionnelle. Lorsqu’une voiture roule 2 fois plus vite, sa distance de freinage est multipliée par 4 par exemple.
Le poids du véhicule. À vitesse égale, un camion devra déployer plus d’énergie pour freiner et immobiliser sa charge. Sa distance de freinage sera supérieure.
L’état de la chaussée a évidemment un impact majeur sur la distance de freinage. La décélération dépend de la façon dont les pneus adhèrent à la route.
La qualité des pneus est un facteur-clé d’adhérence. Les pneus d’hiver sont conçus pour garder leur souplesse lorsque la température extérieure diminue. Une plus grande surface de pneu touche à la route, ce qui augmente le contrôle sur la neige. Les motifs sur les pneus d’hiver sont aussi conçus pour agripper la neige, évacuer l’eau et la gadoue, ce qui augmente l’adhérence.
Les pneus d’été supportent mieux la chaleur et les motifs sont conçus pour évacuer efficacement l’eau.
L’usure des pneus, d’hiver comme d’été, affecte les motifs et affaiblie leur performance. Le gonflement des pneus affecte aussi leur efficacité. Le sous-gonflement augmente considérablement le risque de défaillance des pneus. C’est une situation qui se présente davantage l’hiver puisque le froid provoque une diminution de la pression d’air contenue dans les pneus.
La météo affecte le coefficient de frottement sur la chaussée. La neige et la glace diminue l’adhérence. L’aquaplanage réduit également la surface de contact du pneu avec la route et augmente le risque de dérapage.
La présence d’huile ou d’hydrocarbure sur la chaussée réduit aussi l’adhérence.
L’état du véhicule, de ses freins, de ses amortisseurs, etc. a évidemment un impact sur sa performance lors du freinage.
Un freinage sur une surface plane sera plus court que dans une pente ou dans une courbe.
La visibilité affecte le temps de réaction. Ainsi, la pluie, une chute de neige, la poudrerie, le brouillard, le soleil ou la faible luminosité la nuit réduisent la capacité du cerveau de percevoir un danger pour pouvoir y réagir.